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Psychanalyse et Sciences Humaines

Psychanalyse et échange

Du complexe d’OEdipe à la Castration Symbolique

par Christophe BORMANS


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Échanger, c’est céder moyennant contrepartie. Dans la représentation scientifique et consciente du phénomène, l’échange est soumis à une loi : la loi de l’offre et de la demande, celle-ci stipulant qu’il ne peut y avoir d’échange qu’à la seule condition qu’il y ait, d’un côté, une offre et, de l’autre, une demande. Il en va tout autrement dans l’inconscient psychanalytique. Pour la psychanalyse, il ne peut y avoir d’échange véritable que si et seulement si, il y a acceptation d’une loi, proprement inconsciente celle-là : la loi de l’interdit de l’inceste, c’est-à-dire acceptation de la castration symbolique.

Disons, pour reprendre la métaphore économique, que dans l’inconscient, l’échange véritable suppose justement qu’il n’y ait aucun demandeur, mais uniquement des offreurs. C’est dans l’inconscient que la célèbre formule par laquelle John Maynard Keynes résume la loi de Say prend toute sa valeur : " l’offre crée sa propre demande " (J. M. Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, [1936], Paris, Payot, 1985). C’est d’ailleurs précisément cette formule que Jacques Lacan reprendra à son compte dans ses écrits : " J’ai réussi en somme ce que dans le champ du commerce ordinaire, on voudrait pouvoir réaliser aussi aisément : avec de l’offre, j’ai créé la demande. " (Jacques Lacan, " La direction de la cure et les principes de son pouvoir ", [1958], Écrits, Seuil, Paris, 1966, p. 617).

Pour comprendre ce qu’est l’échange pour la psychanalyse, il est donc tout d’abord nécessaire de comprendre ce qu’est le complexe d’Œdipe et son corollaire, le complexe de castration, puis dans un second temps, comprendre en quoi la castration symbolique est la condition sine qua none de l’échange dans l’inconscient.

I — L’Inconscient freudien, le Complexe d’Œdipe et la Psychanalyse

Aujourd’hui, la psychanalyse est largement galvaudée. Chacun a plus ou moins sa propre idée consciente, c’est-à-dire croit savoir, ce à quoi renvoie le complexe d’Œdipe. Le seul problème, c’est que Freud ne s’intéressait qu’à l’inconscient, et qu’à l’heure actuelle, la plupart des lecteurs de Freud n’ont plus aucune idée de ce qu’est l’inconscient freudien. C’est pourtant d’une simplicité déconcertante : l’inconscient est le lieu des pulsions, lesquelles ne peuvent être que sexuelles. C’est dire que ce lieu est aux antipodes de la réflexion et de la spéculation intellectuelle et consciente, bien que pour la psychanalyse, celle-ci puisse être saisie comme une pulsion ou, au mieux, comme une idéalisation ou une sublimation de pulsions sexuelles.

Certes, Freud a lui-même ouvert la porte à de telles récupérations. C’est que Freud, homme d’action autant que théoricien, cherchait avant tout à convaincre. C’était là d’ailleurs son propre désir œdipien qu’il a si bien su auto-analyser au travers de ses propres rêves, aussi bien le célèbre rêve dit de la monographie botanique que celui dit de l’injection faite à Irma (L’Interprétation des rêves, p. 98 et p. 153), pour finalement sublimer ce désir au travers de la création et de la construction de la psychanalyse elle-même. Or pour convaincre et se faire comprendre, il était prêt à faire des concessions et à multiplier les métaphores. Ces métaphores ont naturellement ouvert la voie à de multiples " récupérations " de la psychanalyse par la psychologie et la philosophie tout d’abord, et par toutes sortes de disciplines paramédicales, ensuite. Aucun thérapeute, à l’heure actuelle ne se prive, dans sa pratique, de " s’inspirer " de la technique freudienne. La grande majorité des praticiens se targuent de pouvoir analyser les rêves, aussi bien que les lapsus ou les actes manqués. C’est oublier que ces formations de l’inconscient ne doivent uniquement être entendues, qu’au niveau même auquel elles ont été produites, c’est-à-dire qu’elles doivent être entendues en tant que représentant de pulsions, car sans cela, ces discours tournent tout simplement en rond et ne peuvent que participer à ce qu’ils entendaient pourtant dénoncer, ou pire, faire fleurir ce qu’ils désiraient soigner : la névrose.

Ceci étant précisé, si nous nous situons uniquement au niveau de l’inconscient, c’est-à-dire au niveau des pulsions, le complexe d’Œdipe est tout à la fois extrêmement simple et difficile. Simple, parce qu’il est simple à comprendre ; difficile, parce qu’il est non seulement difficile de s’en débarrasser, mais également extrêmement difficile à véritablement repérer pour qui n’a pas été formé pendant de nombreuses années à la rigueur de l’expérience analytique.

Si Freud s’est appuyé sur le mythe de Sophocle pour forger le concept majeur de la psychanalyse, le complexe d’Œdipe, n’oublions pas qu’il ne faisait là qu’user d’une métaphore (mais comment pourrait-il en être autrement ?) afin d’exprimer et faire comprendre à ses lecteurs et patients, ce qu’il avait découvert dans l’inconscient au cours de ses nombreuses analyses et cas cliniques.

Comprenons d’abord bien une chose : c’est que nous nous représentons les lois parce que nous parlons, et non l’inverse. Pour la science, en effet, les lois - c’est-à-dire les représentations - existent en dehors de nous-mêmes, et c’est afin de les comprendre, et donc de les connaître, les savoir et se les réapproprier, que nous parlons. Pour la psychanalyse, bien au contraire, c’est parce que nous parlons, que nous en venons à nous représenter des lois. Pourquoi ? Tout simplement parce que la parole vient découper notre propre corps. À peine venons-nous de connaître une expérience de plaisir, que nous souhaitons immédiatement la dire afin de la renouveler. Or ce dire révèle d’emblée son impossible, puisque la jouissance ne concerne que le corps et uniquement le corps. Dès que nous parlons, la réalité s’impose, elle nous coupe de l’expérience elle-même de la jouissance. De ce fait - et devant une telle frustration -, aller au-delà de ce simple principe de plaisir, impose la répétition de cette expérience, de cette jouissance, dans un autre lieu. C’est ce lieu que l’on appelle l’inconscient, c’est le lieu des représentants de la représentation des pulsions qui, sans cesse, se répètent à notre insu. La jouissance est alors dite refoulée. Elle est alors représentée de façon imaginaire et inconsciente, comme absolue et mythique, puisque impossible à dire. C’est cela le sexuel pour la psychanalyse : c’est la représentation (au sens d’une pièce de théâtre) inconsciente d’une jouissance que l’on se représente comme absolue et mythique.

D’emblée, une première conclusion s’impose : l’inconscient est tout à la fois nécessairement sexuel et refoulé, et il est justement sexuel parce que refoulé et non l’inverse. L’on a en effet trop longtemps pris l’habitude de critiquer le pansexualisme de la psychanalyse, en lui reprochant d’attribuer aux enfants des vues sexuelles qu’ils ne semblaient guère présenter à leurs éducateurs et à leurs parents. C’est juste qu’il y a une incompréhension totale de ce qu’est le sexuel pour la psychanalyse. D’aucuns soutiennent que c’est parce que le contenu manifeste d’un souvenir ou d’une expérience infantile est sexuel, qu’il ou elle est refoulée. C’est, bien entendu, le contraire : c’est à partir du moment où cette expérience est refoulée, parce qu’impossible ou difficile à dire, qu’elle se représente dans l’inconscient comme interdite et donc sexuelle. Freud et Lacan ont chacun à leur tour, particulièrement bien insisté sur ce point. Pour Freud, il suffit de lire son premier grand ouvrage, L’interprétation des rêves, pour s’en convaincre. Quant à Lacan, toute son œuvre est basée sur ce retour à Freud.

Pour qui refuse la castration symbolique - telle est la définition la plus simple et la plus rigoureuse que l’on puisse trouver de la névrose -, c’est-à-dire pour qui refuse la parole véritable, chaque expérience de plaisir est dès lors immédiatement refoulée dans l’inconscient et représentée sur un mode purement imaginaire. Cependant, ce lieu des pulsions refoulées qu’est l’inconscient n’est pas un lieu statique, mais bien dynamique par définition, puisque la répétition en est à son principe même. C’est parce que l’on souhaite répéter une expérience qu’elle est refoulée, et c’est donc, logiquement, à partir du moment où elle est refoulée, qu’elle va se répéter sans cesse sur cette autre scène de la vie quotidienne : celle des rêves, des lapsus, des actes manqués, des symptômes, etc.

Il devient dès lors beaucoup moins étonnant et beaucoup plus facile à comprendre selon ce point de vue, que l’inconscient, lorsqu’il s’exprime, produise des formations hautement choquantes pour la morale civilisée. À partir du moment où c’est le lieu du refoulé et du sexuel, il va bien évidemment choisir afin de s’exprimer, les pires représentations, dont le prototype est le complexe d’Œdipe si bien mis en évidence par Freud. Qu’y a-t-il de pire pour notre conscience morale civilisée, que de tuer son père et d’avoir une relation incestueuse avec sa mère ? Ainsi, la pièce de théâtre de Sophocle, comme toute mise en scène imaginaire, peut s’analyser comme un rêve. Dans ce rêve, le rêveur se représente le pire, c’est-à-dire la jouissance absolue en tant qu’elle est impossible à dire, afin de continuer à échapper à la parole et à la castration symbolique.

Si l’on comprend que ce n’est pas le mythe d’Œdipe qui est premier et qui engendre le refoulement mais, bien au contraire, le refus de la parole et de la castration symbolique qui engendre le refoulement, l’on comprend du même coup que le refoulé se confond avec le sexuel. L’inconscient est le lieu où se représentent et parlent, les représentations des pulsions sexuelles refoulées. C’est le refus de la castration symbolique qui vient se représenter dans l’inconscient sous la forme d’un complexe qui ne lui préexiste en aucune façon auparavant : le complexe d’Œdipe.

II — Castration symbolique et échange

Si l’on a suivi notre présentation, l’on aura compris que c’est bien le complexe de castration, c’est-à-dire le degré d’acceptation de la castration symbolique, qui vient refouler la relation imaginaire à la mère et qui vient donc véritablement faire " ex-sister " (selon la formule lacanienne) dans l’inconscient, ce qui n’existait pas auparavant : le complexe d’Œdipe. Et c’est en outre, la manière dont, précisément, celui-ci est refoulé dans l’inconscient, c’est-à-dire, refoulé à proprement parler, idéalisé ou sublimé, qui détermine précisément le degré de névrose, de psychose ou de perversion du sujet. Car il s’agit précisément d’en sortir, de ce complexe d’Œdipe. Et pour ce faire, il est absolument nécessaire d’abandonner ces représentations imaginaires, c’est-à-dire de les échanger. Mais contre quoi et que gagne-t on précisément dans cet échange ? C’est la question à laquelle nous allons désormais tenter de répondre.

a) Le complexe de castration

Le complexe de castration se retrouve à la fois chez le petit garçon et chez la petite fille, mais n’y engendre pas les mêmes effets. Chez le petit garçon, il lui donne l’occasion de sortir du complexe d’Œdipe, chez la petite fille, il lui donne l’occasion d’y entrer.

Le complexe de castration, chez le petit garçon, vient sur le prototype de l’échange véritable, refouler et résoudre le complexe d’Œdipe dans l’inconscient. Freud le formule très bien à la fin de sa vie, en 1938 : " La plupart du temps, la virilité de l’enfant cède sous ce premier choc. Afin de sauver son membre viril, il renonce plus ou moins complètement à la possession de la mère ". La névrose réside justement dans le " plus ou moins " de l’acceptation de la castration, dans le caractère imaginaire ou symbolique de cette acceptation, ce qui est très bien exprimé ici. En effet, au fur et à mesure que le garçon réalise progressivement l’impossibilité de rester éternellement dans le sein de sa mère, notamment du fait du principe de réalité et de la parole paternelle qui lui impose successivement le sevrage, la propreté et l’arrêt de la masturbation infantile, celui-ci va progressivement refouler toutes ces expériences de plaisir, qui vont prendre dans l’inconscient le statut de jouissance éminemment sexuelle. Les expériences ainsi agrégées dans l’inconscient, vont venir s’agglutiner si l’on veut, autour de la représentation imaginaire de l’organe lui procurant le plus de satisfaction : le pénis. Cette satisfaction réelle du pénis étant refoulée, ce n’est pas le pénis lui-même que l’on va trouver dans l’inconscient, mais bien sa représentation imaginaire inconsciente, que les psychanalystes s’accordent à qualifier de phallus imaginaire. C’est l’ensemble de toutes ces expériences ainsi refoulées et donc, désormais, uniquement représentées dans l’inconscient, qui forment le complexe d’Œdipe. Le complexe d’Œdipe ne se donne à entendre que de l’inconscient. Il ne parle que d’un seul lieu, de celui de l’inconscient. Mais ce n’est pas tout : c’est désormais dans l’inconscient qu’il doit par conséquent se résoudre. C’est dans l’inconscient, que le petit enfant doit accepter de perdre une partie de lui-même et se rendre compte par là qu’il ne perdra pas tout. Il doit perdre le phallus imaginaire, c’est-à-dire le pénis refoulé dans l’inconscient et qui vient de ce fait s’agglutiner aux représentations déjà refoulées et devient de ce fait, l’objet avec lequel il désirait, dans l’inconscient, jouir de la mère, objet auquel, qui plus est, il s’identifiait totalement. L’acceptation de la castration, c’est-à-dire de la perte du phallus imaginaire dans l’inconscient, érige à son tour le phallus imaginaire en phallus symbolique. Le petit garçon abandonne la mère comme objet et son désir peut se porter sur d’autres objets.

Il en va de même chez la petite fille, dont l’objet premier, tout comme celui du petit garçon, est, bien entendu, la mère ou toute personne qui prodigue les soins. Elle s’érige elle aussi, dans l’inconscient, en phallus imaginaire susceptible de combler la mère et d’être comblée par elle. Là encore, le principe de réalité et la parole paternelle, va venir refouler le complexe de castration, qui va venir s’effectuer dans l’inconscient. Dans l’inconscient, la petite fille doit accepter la castration, c’est-à-dire perdre le phallus imaginaire qui de ce fait s’érige en phallus symbolique. Ce n’est qu’à ce moment, qu’elle entre dans la variante féminine du complexe d’Œdipe. Le père prend la place de la mère comme objet d’amour et le phallus imaginaire vient s’échanger symboliquement contre le désir d’avoir un enfant.

Chez la petite fille, la reconnaissance et l’acceptation de la castration, amène celle-ci à céder la mère comme principal objet d’amour, afin d’entrer dans la normalité et de désirer le père et ses substituts, c’est-à-dire les hommes, susceptibles de répondre à son envie de pénis. Elle cède également et dans le même temps la zone érogène clitoridienne au profit de la zone vaginale, qui accueillera le pénis envié, puis l’enfant comme substitut de ce pénis, ce qui la conduira au désir d’être une mère.

b) La castration symbolique comme prototype de l’échange

L’acceptation de la castration, dans le psychisme inconscient, ne se fait pas définitivement et une fois pour toute, mais est justement un processus d’échanges successifs et multiples, dans lequel le phallus doit sans cesse être cédé contre des équivalents. Si le complexe d’Œdipe doit trouver sa résolution dans le complexe de castration et, celui-ci, dans l’acceptation de la castration symbolique, cette opération ne doit pas tant être regardée comme un moment chronologique et définitif, mais comme une expérience déjà rencontrée qui doit sans cesse être renouvelée. La névrose s’entend d’ailleurs comme le refus, à un moment donné, d’accepter la castration. C’est en ce sens que l’expérience de la cure analytique se doit de réactiver cette expérience, à un moment névrotique de blocage, où justement, elle n’est plus acceptée.

Dans le cadre du complexe de castration, chacun se doit donc de renoncer, c’est-à-dire de céder, le phallus imaginaire avec lequel il espérait jouir de la mère. Le phallus devient alors symbolique et peut alors être échangé contre d’autres objets devenant ainsi équivalents, comme le sein, le pénis, les fèces, les cadeaux, etc. En d’autres termes, c’est l’acte d’échanger lui-même, qui créer l’équivalent et les équations symboliques des échanges inconscients. Contrairement à la représentation de l’économie politique orthodoxe (classique et néo-classique), au sein de laquelle la valeur préexiste en quelque sorte à l’échange, dans l’inconscient, c’est l’acte d’échanger lui-même, qui fonde la valeur. Ces échanges ne sont pas sans ambiguïté inconsciente, puisqu’ils permettent tout à la fois d’écarter la menace d’anéantissement de l’enfant dans la relation imaginaire maternelle, tout en relançant et entretenant un tel désir. En effet, les objets perdus, comme le sein lors du sevrage ou les fèces lors du contrôle du sphincter anal, prenant valeur équivalente du phallus imaginaire, le désir et les échanges peuvent être relancés dans l’inconscient de manière névrotique dans une quête éperdue du phallus imaginaire.

Tout comme la monnaie en économie politique, le phallus est érigé à la place de l’étalon symbolique universel, dans la mesure où, selon la très belle formule de J.-D. Nasio, il « rend possible que des objets hétérogènes dans la vie soient des objets équivalents dans l’ordre du désir humain » [1]. Le phallus lui-même cesse d’être imaginaire et devient symbolique, étalon symbolique en ce qu’il doit s’exclure lui-même de la série, ne plus être échangeable et venir finalement se confondre avec l’épreuve même de la castration. L’on comprend mieux ainsi la menace brandit haut et fort par l’économie politique, devant la multiplication des signes monétaires. La fameuse formule des économistes orthodoxes selon laquelle la monnaie ne doit pas être désirée pour elle-même, n’est finalement que ratage névrotique, angoisse imaginaire devant l’absence de ce qui ne vient pas s’inscrire dans l’inconscient : la castration symbolique.

Il y a bien échanges dans l’inconscient, c’est-à-dire que l’on y cède bien moyennant contrepartie, mais ce qui s’échange n’a pas de prix. Ce qui se cède, ce ne sont pas des marchandises, ce qui se donne en contrepartie, ce ne sont pas d’autres marchandises ou de l’argent. Ce qui se cède c’est le narcissisme, c’est-à-dire l’identification à l’être, captivant irrémédiablement le sujet vers la mort, ce qui se gagne, c’est le souffle de la vie.

P.-S.

Une première version de ce texte a été publié dans Benoît BERTHOU (sous la dir.), « L’Échange », Studyrama, collection : « Principes - Culture générale », Jeunes Éditions, Paris, 2002.

Notes

[1J.-D. Nasio, Enseignement de 7 concepts cruciaux de la psychanalyse, Payot, Paris, 1992, p. 52

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